Le secteur du tourisme au Liban a toujours été l’un des secteurs économiques pionniers, représentant une source principale de revenus et d’emplois. Le dernier rapport du Conseil mondial du voyage et du tourisme (WTTC) a classé le Liban en 36^ème position mondiale en termes de la contribution totale du voyage et du tourisme au PIB, soit 19,4% en 2016 (9,2 milliards de dollars), dépassant de loin la moyenne mondiale qui est de 10,2%.

FAITS ET CHIFFRES PRINCIPAUX :

• Le tourisme constitue l’un des secteurs affichant la croissance la plus rapide au Liban, avec une moyenne de croissance annuelle de 9% au cours des 3 dernières années. Le nombre des touristes arrivant au Liban a enregistré 1,68 millions en 2016, correspondant à une augmentation de 11% par rapport aux chiffres de 2015.
• Le tourisme enregistre une contribution directe de 7% au PIB du pays et une contribution indirecte de 12,4% environ.
• Il est prévu que l’industrie du tourisme au Liban enregistre une croissance de 4,2% en 2017 et une croissance supplémentaire de 5,8% par an entre 2017 et 2027 pour atteindre 16,5 milliards de dollars d’ici la fin de 2027.
• Ce secteur offre le plus grand nombre d’opportunités de travail dans le pays : il a fourni 123.500 emplois directs en 2016 et 338.500 emplois directs et indirects au total (représentant respectivement 6,9% et 18,8% du total des emplois).
• Les dépenses des touristes au Liban ont atteint 10,4 milliards de dollars en 2016. Les touristes émiratis représentaient 14% des dépenses touristiques totales en 2016, suivis des touristes provenant de l'Arabie saoudite et de l'Egypte avec respectivement 13% et 6%. 

AVANTAGES CONCURRENTIELS :

• Les opportunités de loisirs et de divertissement : en 2016, Beyrouth a été élue en tant que meilleure ville en matière de nourriture au niveau international. Elle est aussi venue en tête de liste des 25 meilleures villes au monde pour ses plages et ses stations balnéaires ainsi que sa vie nocturne animée en 2013.
• Un paysage exceptionnel : le Liban jouit d’un paysage exceptionnel et d’un héritage naturel ainsi que d’un climat tempéré qui le distingue de tous les pays voisins. Par exemple, Byblos, la deuxième ville habitée la plus ancienne au monde, a été couronnée en tant que capitale du tourisme arabe de l’année 2016.
• Une main-d’œuvre hautement qualifiée et compétitive:
• Plusieurs universités (comme l’Université Américaine de Beyrouth (AUB), l’Université Libanaise (UL), l’Université Saint-Joseph (USJ), l’université américaine de sciences et de technologie (AUST) et l’université La Sagesse) offrent des programmes de gestion du tourisme et de gestion hôtelière qui servent la chaîne d’approvisionnement du tourisme.
• Près de 24% du total de la main-d’œuvre dans ce secteur gagne entre 333 et 666 dollars par mois.

• Appui financier:
• IDAL offre aux projets d’investissement dans le secteur du tourisme (à savoir les hôtels, les parcs de loisirs et les centres médicaux) des exonérations de l’impôt sur le revenu des sociétés pouvant atteindre 100% sur une période de 10 ans, si certaines conditions d’emploi et d’investissement sont réunies.
• Kafalat: l’agence de garantie des prêts fournit des garanties aux prêts (jusqu’à 400.000 dollars) offerts par les banques commerciales aux petites et moyennes entreprises (PME) dans le secteur du tourisme.
• Appui de la Banque du Liban (BDL): la BDL offre des prêts subventionnés (jusqu’à 10 millions de dollars) à travers les banques commerciales pour financer de nouveaux projets ou bien développer des projets existants dans le secteur du tourisme.
• Le ministère du Tourisme: assure un appui financier aux projets qui s’inscrivent dans le cadre du tourisme rural à travers le projet LIVCD financé par l’USAID pour améliorer la compétitivité de ce secteur au Liban.